L’inclusion financière, c’est l’idée que tout le monde, quel que soit son revenu ou son lieu de résidence, puisse accéder à des services financiers (comme un compte en banque, le paiement mobile ou encore le microcrédit…).
Dans beaucoup de régions du monde, ce n’est pas encore une réalité pour tous. Pourtant, c’est un levier essentiel pour sortir de la pauvreté et développer des activités génératrices de revenus. Mais pour que l’inclusion financière fonctionne, il faut que les populations aient les compétences nécessaires pour utiliser ces services. C’est là que l’alphabétisation joue un rôle fondamental !
Comprendre les enjeux
Aujourd’hui, environ 1,7 milliard de personnes dans le monde n’ont pas accès aux services financiers formels, selon la Banque mondiale. Ces personnes, souvent des femmes ou des habitants de zones rurales, sont privées d’un outil indispensable pour sécuriser leurs revenus, épargner ou investir dans leur avenir. Sans accès à un compte bancaire ou à des moyens de paiement mobile, il devient difficile de participer pleinement à la vie économique.
Alphabétisation : une étape clé
On pourrait se demander pourquoi certaines personnes n’utilisent pas les services financiers, même lorsque ceux-ci sont disponibles. Une de ces raisons majeures est l’alphabétisation. Sans les compétences de base en lecture, écriture et calcul, il est presque impossible de naviguer dans le monde des services financiers numériques. Pour ouvrir un compte, lire un contrat de prêt, ou simplement utiliser une application de paiement mobile, il faut maîtriser ces compétences de base.
Une étude de l’UNESCO a montré que 40% des adultes dans les pays en développement ne possèdent pas les compétences de base en littératie numérique nécessaires pour utiliser les services financiers en ligne. Ce chiffre met en lumière l’importance de l’alphabétisation dans le domaine de l’inclusion financière. Sans un minimum de formation, ces technologies, pourtant accessibles, risquent de creuser encore plus l’écart entre ceux qui ont accès aux ressources financières et ceux qui en sont privés.
Des solutions adaptées
Pour remédier à cela, des initiatives locales se développent un peu partout dans le monde, souvent en lien avec des acteurs financiers comme les banques, des programmes d’appui d’ONG, de bailleurs de fonds internationaux et d’autres organismes financiers. L’idée est de proposer des programmes d’alphabétisation adaptés au contexte numérique. Par exemple, au Sénégal, certains programmes combinent cours de lecture et d’écriture avec une initiation à l’utilisation des outils bancaires mobiles.
Ces programmes ont montré des résultats concrets : des études ont démontré une augmentation des revenus de 40 à 50 % pour les bénéficiaires de microcrédits dans certaines régions d'Afrique de l'Est, notamment via des programmes comme le One Acre Fund.
Comment Africatik peut vous accompagner
Chez Africatik, nous sommes convaincus que l’inclusion financière commence par l’éducation. Nos applications et modules d’alphabétisation ne se limitent pas à l’apprentissage des bases de la lecture et de l’écriture. Nous accompagnons également les utilisateurs dans la maîtrise des outils numériques et financiers essentiels à leur autonomie. Que ce soit pour comprendre les bases du paiement mobile, l’épargne ou même les microcrédits, nos solutions sont conçues pour répondre aux besoins spécifiques des populations, en particulier dans les zones où l'accès à l’éducation et aux services financiers reste limité.
En collaboration avec des acteurs locaux, nous proposons des parcours d’apprentissage sur mesure, adaptés à chaque contexte culturel et linguistique. Nos programmes permettent ainsi aux utilisateurs non seulement de développer des compétences pratiques, mais aussi de se reconnecter avec leurs racines culturelles, en apprenant dans leur langue maternelle.
En facilitant l’accès aux ressources éducatives et financières, nous espérons offrir à chacun la possibilité de bâtir un avenir plus stable et prospère (trouver un emploi, développer une activité génératrice de revenus…).